Ces dernières années de nouvelles marques ont fait leur apparition dans nos rayons. Des marques au nom bien français – voire franchouillard – qui n’hésitent plus à arborer les couleurs tricolores pour mieux capter l’attention. Car non, le « made in France » est loin d’être passé de mode. Il est même de nouveau très tendance auprès de la population française.
Des Français de plus en plus sensibles à l’origine de leurs produits
Quand on interroge les Français sur leurs critères de choix lors d’un achat, l’origine des produits vient en quatrième position. Tout juste derrière la qualité, le prix et la durée de vie des produits qu’ils achètent. La marque, quant à elle, se classe en cinquième place. Autant dire que fabriquer sa marchandise en France est plus vendeur qu’un simple nom. Certains l’ont bien compris et vont plus loin en associant les deux, afin d’être présents sur les deux tableaux : Le slip français, French cocotte, La pantoufle à pépère, La Brosserie française, etc.
Vers des produits fabriqués en France de meilleure qualité
Comme nous venons de le voir, la qualité joue un grand rôle dans notre processus d’achat. D’ailleurs, pour beaucoup de Français, « made in France » rime avec produits de bonne conception et durables dans le temps. Ce phénomène se ressent particulièrement dans l’industrie automobile, où les marques françaises continuent à maintenir leurs ventes dans l’hexagone. Elles représentent même 49 % des immatriculations en France. Suivies par les marques allemandes et japonaises, également appréciées pour leur qualité et leurs finitions.
Favoriser l’industrie française et contribuer à l’économie locale
L’autre raison expliquant le succès du « made in France » est liée à l’attachement porté par les Français à leur industrie. Sans industries françaises, il ne pourrait y avoir de création d’emplois dans notre pays. C’est pourquoi il est important de privilégier les marques qui fabriquent en France. Cela participe à la conservation d’une économie locale en bonne santé. Malheureusement, il reste encore des secteurs comme le high-tech où cela n’est pas toujours possible. Du fait, notamment, de la provenance de certaines matières premières.